L'audace made
in Normandie

Issu d’un assem­blage de jus de pomme frais et de Cal­va­dos, le Pommeau de Normandie néces­site patience et précision. 

Une main de femme tient un verre de Pommeau de Normandie

Au commencement, des pommiers. Forcément.

Ces arbres du verger appartiennent à une liste de variétés correspondant aux spécificités et aux usages locaux.

Un homme tient dans ses mains plusieurs variétés de pommes aux couleurs éclatantes

Ils dis­posent, pour au moins 70% d’entre eux, de varié­tés de pommes amères ou douces-amères.

Ces ver­gers peuvent être conduits selon deux modes de culture : soit en « haute tige » à l’in­té­rieur de prés-ver­gers, soit « en basse tige » au sein de ver­gers spécialisés.

Un pommier basse-tige dans un verger de Normandie
Un verger hautes tiges en pleine floraison

Dans le pré-ver­ger, les arbres sont conduits en haute-tige et écar­tés d’au moins 5 mètres les uns des autres, le sol y est sys­té­ma­ti­que­ment enher­bé à l’ex­cep­tion du tour des arbres qui peut faire l’ob­jet d’un désher­bage sur un rayon de 0,30 mètre.

Ils sont sou­vent d’âges variables puisque conti­nuel­le­ment renouvelés.

Les ver­gers spé­cia­li­sés sont, à l’in­verse, consti­tués par des ran­gées homo­gènes d’arbres com­por­tant un arbre tous les 2 à 3 mètres et espa­cées entre elles d’en­vi­ron 5 mètres.

Le ren­de­ment moyen des prés ver­gers est fixé à 20t/ha, tan­dis que celui des ver­gers « basse-tige » à 30t/ha.

Les condi­tions de pro­duc­tion du fruit (varié­tés, sol, cli­mat, iti­né­raires cultu­raux) garan­tissent la spé­ci­fi­ci­té (richesse en sucre et en com­po­sés phé­no­liques, qua­li­tés aro­ma­tiques) des moûts des­ti­nés à l’é­la­bo­ra­tion du Pommeau de Normandie.

Un verre de Pommeau de Normandie et une bouteille trônent sur une table, en terrasse

Les variétés phénoliques doivent entrer pour au moins 70% dans la composition des moûts.

Un tonneau de Pommeau de Normandie, au pied d'un alambic

De la même manière, il n’est pas pos­sible de réa­li­ser un moût avec un seul type de pomme : aucune varié­té ne peut entrer pour plus de 50% dans la com­po­si­tion des jus.

Une fois récol­tées, les pommes sont donc râpées.

La pulpe ain­si obte­nue est pres­sée sans malaxage. Les jus doivent pré­sen­ter une richesse sac­cha­ri­mé­trique mini­male natu­relle de 108 grammes par litre.

Ils peuvent être cla­ri­fiés par dépec­ti­ni­sa­tion, par sou­ti­rage ou, par­fois, être uti­li­sés bruts.

Ce moût est ensuite muté – au bon moment – avec du Cal­va­dos, du Cal­va­dos Pays d’Auge ou du Cal­va­dos Dom­fron­tais vieilli au moins un an sous bois et d’un titre alcoo­mé­trique volu­mique supé­rieur à 65 %. De la sorte, on inter­rompt la fermentation.

Cette opération est appelée le mutage

L’ensemble est ensuite vieilli en logements de bois de chêne pendant 14 mois minimum.

Une main de femme tient un verre de Pommeau de Normandie

L’alcool inhi­bant les levures et les bac­té­ries, les quan­ti­tés de sucre et d’alcool changent peu après ce délai, seul l’alcool s’évapore légèrement.

Le mélange est régu­liè­re­ment tra­vaillé pour une homo­gé­néi­sa­tion par­faite et une oxy­da­tion des poly­phé­nols néces­saire à sa colo­ra­tion particulière.

Les cuvées réa­li­sées peuvent être consti­tuées à par­tir de l’as­sem­blage de plu­sieurs fabrications.

Elles sont ensuite fil­trées et mises en bouteille.

Le Pommeau de Normandie contient au moins 69 grammes de sucres non fer­men­tés par litre et son titre alcoo­mé­trique est com­pris entre 16% et 18%.

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