En parfaite
harmonie

8000 hec­tares de ver­gers, 3 mil­lions de pom­miers : le Pommeau de Normandie vit au rythme des écosystèmes.

Un verger à l'aube dans le Pays d'Auge

A l’heure du dérèglement climatique, ces millions d’arbres agissent comme d’excellents capteurs de gaz à effet de serre.

Pomme à cidre dans un verger

Les ver­gers nor­mands, essen­tiels à la pro­duc­tion du Pommeau de Normandie, jouent un rôle dans la pré­ser­va­tion de l’en­vi­ron­ne­ment. Sur une période de 25 ans, ils cap­turent entre 35 et 50 tonnes de car­bone par hec­tare, selon cer­taines esti­ma­tions, contri­buant ain­si posi­ti­ve­ment dans cette lutte contre le dérè­gle­ment climatique.

Ces ver­gers tirent par­ti d’une grande diver­si­té varié­tale de pommes à cidre. Cette richesse per­met d’as­su­rer une péren­ni­té des récoltes face aux aléas cli­ma­tiques, mais offre éga­le­ment des avan­tages pour son écosystème.

Grâce à leur struc­ture hori­zon­tale et ver­ti­cale, l’en­semble des pom­miers forment des habi­tats variés et des res­sources essen­tielles pour la faune locale, qu’il s’agisse de refuges hiver­naux, de lieux de repro­duc­tion ou de sources de nourriture.

La faune s’épanouit au cœur des vergers.
les abeilles au coeur de l'écosystème des vergers de pommes

La culture de la pomme s’intègre har­mo­nieu­se­ment dans le bocage nor­mand, offrant un refuge idéal pour diverses espèces d’oiseaux, comme les mésanges. Ces der­nières jouent un rôle clé dans la régu­la­tion natu­relle des ravageurs.

Des études révèlent par ailleurs que les sols des ver­gers abritent une popu­la­tion de vers de terre plus abon­dante que celle des vignes. Ce phé­no­mène est prin­ci­pa­le­ment lié à l’enherbement géné­ra­li­sé des par­celles qui enri­chit le sol et amé­liore sa capa­ci­té à absor­ber les eaux de pluie.

La pol­li­ni­sa­tion joue un rôle essen­tiel dans la pro­duc­tion des ver­gers. En effet, les pom­miers ne peuvent se fécon­der seuls et dépendent inévi­ta­ble­ment des abeilles ain­si que d’autres insectes pol­li­ni­sa­teurs pour garan­tir une récolte de fruits de qualité.

Durant le prin­temps, pen­dant la flo­rai­son, les ver­gers de Normandie deviennent de véri­tables foyers de pol­li­ni­sa­tion. Il auraient la capa­ci­té de four­nir des habi­tats aux pol­li­ni­sa­teurs jus­qu’à quatre fois plus effi­ca­ce­ment que les grandes cultures, notam­ment les champs de céréales.

Chaque pomme est une fleur qui a connu l'amour.
Verger de pommes à cidre

Dans les ver­gers, l’irrigation est inter­dite, et la consom­ma­tion d’eau pour la fabri­ca­tion du Pommeau de Normandie reste rela­ti­ve­ment faible.

L’utilisation d’eau se concentre prin­ci­pa­le­ment lors du lavage des fruits, bien que cela soit fré­quem­ment effec­tué en cir­cuit fer­mé pour limi­ter cette consommation.

Concer­nant l’é­ro­sion, les ver­gers pré­sentent des avan­tages impor­tants pour la pro­tec­tion des sols : une forte péren­ni­té des plan­ta­tions et des sys­tèmes raci­naires robustes assurent une bonne fixa­tion du sol, tan­dis que l’en­her­be­ment per­ma­nent entre les rangs ain­si que le tra­vail limi­té du sol contri­buent éga­le­ment à la pré­ser­va­tion de celui-ci.

En France, l’é­ro­sion hydrique entraîne chaque année la perte de 1,5 tonne de sol par hectare.

L’écosystème d’appellation d’origine contrôlée garantit un lien important au respect du territoire, des espèces et des savoir-faire.
Vaches normandes dans un verger

La pro­duc­tion de Pommeau de Normandie, qu’elle soit label­li­sée bio ou non, repose sur une uti­li­sa­tion très limi­tée de pro­duits phy­to­sa­ni­taires. La poly­cul­ture joue un rôle clé en favo­ri­sant une fer­ti­li­sa­tion natu­relle, sou­te­nue notam­ment par la pré­sence de bétail.

Le niveau de pertes sur l’ensemble de la chaîne de pro­duc­tion est rela­ti­ve­ment faible : il est esti­mé à moins de 5 %. Les carac­té­ris­tiques cos­mé­tiques du fruit (comme la cou­leur, la forme ou la régu­la­ri­té) ne sont pas une pré­oc­cu­pa­tion. Cela évite donc le recours à des pro­duits de syn­thèse pour les contrôler.

Par ailleurs, de nom­breux co-pro­duits issus de la trans­for­ma­tion des pommes voient le jour, tels que les pec­tines, l’épandage, la métha­ni­sa­tion ou encore l’alimentation animale.

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